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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 10:00

Ce matin, je me suis levée avec le moral en berne, c'est la dernière journée (du moins je le pensais). Le soleil et les degrés n'ont rien pu y faire, la déprime post Deauville est arrivée un peu en avance et, malgré mes efforts, j'ai eu du mal à m'en détacher. De là à dire que c'est pour ça que j'ai pas trop aimé les films du jour... C'est certainement aussi pour cette raison qu'il n'y a presque aucune photo dans cet article. Je n'ai même pas eu la force dé dégainer mon IPhone, rendez-vous compte. Maintenant vous savez, si vous voulez me rendre heureuse, amenez-moi au pays des festivals.

 

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Bon, je vais quand même essayer de vous parler de ma journée. Ce matin, j'ai dormi un peu plus longtemps pour finalement débarquer dans le centre de Deauville vers midi. Direction le Casino pour découvrir les deux premiers épisodes d'une série que vous connaissez certainement mieux que moi pour la plupart : Homeland. Belle surprise, maintenant il va falloir que j'essaye d'enchaîner rapidement sur la suite. J'ai peur que ce soit le genre de série à suspens que je lâche rapidement mais je vais tenter de m'accrocher, en partie pour le personnage de Claire Danes, qui m'a l'air intéressant.

 

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15 minutes après la fin du second épisode, c'est la projection en avant première de Ted, annoncé comme "la comédie de l'année", le film a rapporté plein de billets verts à Universal cet été aux Etats Unis. Et puis là, trou noir. Un grand moment de solitude. J'entendais le public éclater de rire, applaudir pendant que je restais de marbre sans vraiment comprendre l'engouement qui m'entourait. Ted enchaîne les blagues lourdes. L'ours en peluche qui sort des "fuck" ça fait sourire la première fois puis on s'en lasse rapidement. A côté, Mark Wahlberg ne ratrappe pas franchement le coup... Léger sursaut sur la fin où j'ai même fini par rire une fois mais bon sang, je suis quand même vraiment passée à côté...

 

Après cette grosse déception, je pars au Morny pour voir Una Noche, un film en compétition qui ne me disait trop rien mais vu que j'avais du temps devant moi, c'était l'occasion. C'est un film qui parle des jeunes cubains qui essayent de gagner la Floride à la nage. Un sujet intéressant mais que j'ai trouvé mal développé avec un final assez étrange... Bref, pas le film de l'année.

 

N'ayant pas pu obtenir d'invitation pour la cérémonie de clotûre au CID, je rejoins la file d'attente du Casino pour découvrir Savages, le nouveau film d'Oliver Stone. Assez moyen dans l'ensemble, porté par un trio auquel on ne croit pas vraiment (pourtant je suis amoureuse de Taylor Kitsch), le film ne s'emballe jamais malgré des seconds rôles, au contraire, bien fichus. On regarde avec plaisir mais on oublie très vite derrière.

 

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Par je ne sais quel miracle, je trouve le courage de retourner au Morny pour voir The We and the I de Gondry. Bon, entre temps, j'ai appris qu'il avait reçu le prix de la critique internationale, que Les Bêtes du Sud Sauvage a été doublement primé (que c'est étonnant...) et que Una Noche a également reçu un prix (là, c'est réellement étonnant, sans ironie aucune). The We and The I nous parle d'une troupe de lycéens du Bronx qui rentre en bus après le dernier jour de l'année scolaire. Tout le film se passe dans ce bus, ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise idée. Parfois, j'avais vraiment envie d'en sortir de ce bus... Malgré tout, le positif l'emporte. J'ai aimé la façon dont ces ados nous sont présentés. Au début insupportables, puis simples et agréables. Un beau portrait de cet âge ingrat.

 

Et maintenant, Deauville, c'est fini ? Non, pas tout à fait. J'étais persuadée d'avoir pris un billet pour un train à 14H qui est en fait à 17H, ce qui veut dire que demain, je verrai certainement deux autres films. Le moment des adieux n'est pas encore arrivé.

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