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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 10:00

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Au lycée où il vient d’arriver, on trouve Charlie bizarre. Sa sensibilité et ses goûts sont en décalage avec ceux de ses camarades de classe. Pour son prof de Lettres, c’est sans doute un prodige, pour les autres, c’est juste un "loser". En attendant, il reste en marge - jusqu’au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. 

 

Un peu moins d’un mois après avoir découvert ceux de Ralph, le public français est invité à visiter un nouveau monde, celui de Charlie. Non, je ne parle pas de la chocolaterie. En fait, Le Monde de Charlie est à mille lieux de ceux de sucreries de Roald Dahl et de Sugar Rush. Et c’est tant mieux.

 

Charlie n’est pas un « teen » normal, on croit vite comprendre pourquoi. Quand il fait son entrée au lycée, il parvient à trouver sa place aux côtés des autres « freaks » du bahut, à savoir Sam/Emma Watson, la fille facile qui essaye de se trouver une nouvelle virginité et Patrick/Ezra Miller, la grande folle qui vit une histoire secrète avec la star du lycée. Ces amitiés naissantes et fragiles permettront à Charlie de grandir et évoluer.

 

D’abord, sachez-le, Le Monde de Charlie n’est pas un teen movie classique. Ce n’est pas le film que vous pouvez regarder à 1 heure du mat’ pour vous reposer le cerveau et vous aider à vous endormir paisiblement. Vous ressortirez de la salle sans doute un peu déprimé et secoué par le film. La bonne nouvelle c’est que ça passera et qu’il ne vous restera, à priori, que du positif. Parce que Charlie nous donne avant tout une belle leçon de vie.

 

La réussite du film repose sur son trio de jeunes acteurs tous très bien choisis. Ezra Miller et son charisme implacable pour un digne héritier de Tim Curry, Emma Watson et son petit minois dont tous les garçons tombent amoureux, et Logan Lerman en jeune ado discret et perturbé si attachant. On ajoute à ça une bande originale des plus efficaces (à vous de juger ici), une bonne dose d’humour (oui, quand même, le but n’est pas de chercher un pont à la sortie de la séance) et cette mélancolie douce qui caractérise si bien le film. Le résultat, c’est un film étonnant, plus dur et touchant que ce à quoi on s’attendait et l’impression de revivre son adolescence.

 

Le Monde de Charlie, ou comment commencer 2013 sur une note d’espoir. We can be heroes !


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