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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 13:29

Du 16 au 25 novembre, le Paris International Fantastic Film Festival (ou PIFFF pour les intimes) a donné rendez-vous aux amateurs de cinéma fantastique pour sa seconde édition, toujours au Gaumont Opéra Capucine. Cette année, le festival s’est étalé sur 10 jours (contre 5 l’an passé) proposant forcément une plus large sélection et de nouveaux événements comme une nuit dédiée à un cinéaste important (Clive Baker) ou une séance interdite (V/H/S).

 

 

Premier bon point distribué à l’organisation du PIFFF qui, même si elle n’est pas encore au top, a fait de sacrés progrès par rapport à l’année dernière.


Parlons maintenant de la programmation, que vous avez pu découvrir ici et qui a, malheureusement, beaucoup déçu dans l’ensemble. Pour ma part, je voulais couvrir entièrement le PIFFF cette année mais, faute de moyens, je n’ai pu découvrir  « que » 9 des films proposés dont je vous parle très brièvement un peu plus bas. Si vous voulez en savoir plus sur la sélection et sa réception par le public, le PIFFF a recueilli les avis des spectateurs après chaque séance (une autre bonne idée). Vous pouvez trouver tout ça par . Après la Séance était également dans le coup pour le film de clôture, Silent Hill : Révélation 3D, vous pouvez retrouver les avis des amis blogueurs ici.


Pour ce qui est du palmarès, le public a récompensé le très bon Citadel, quant aux jurys (de la compétition et Ciné+) ils ont tous les deux décerné le prix du Meilleur long métrage au film espagnol The Body que j'ai malheureusement raté. Vous pouvez également découvrir le palmarès complet sur le site du PIFFF.


Bon, maintenant, je vous parle rapidement de ce que j’ai vu.


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Le Vendredi 16, le festival ouvrait les festivités avec le nouveau film de Don Coscarelli (Phantasm, Bubba Ho-Tep) : John dies at the end (hors compétition). Un film complètement barré et pas vraiment construit dans lequel je suis relativement bien rentrée. Quelques éclats de rire garantis.


Le Samedi 17 fût ma plus grosse journée avec 3 films au programme dont 2 en compétition. Le premier, Here comes the devil, nous vient du Mexique. Il cause d’enfants possédés et de sexe (ne cherchez pas forcément le lien entre les deux). C’est long, pénible, et si j’avais eu une montre au poignet, je l’aurais regardée toutes les 10 secondes. Le second, Stitches, est un slasher irlandais dans lequel un clown vient se venger de la bande de gosses plus ou moins responsable de sa mort 10 ans plus tôt. Ça peine vraiment à démarrer et le film est bien moins drôle que prévu (l’acteur jouant le clown est très moyen). Une belle déception pour un film qui promettait bien plus. La bonne surprise de la journée, on la devait au film hors compétition : The ABCs of Death, film à sketchs réunissant 26 réalisateurs (un par lettre). C’est forcément inégal, il y en a pour à peu près pour tous les goûts (du gore, du glauque, du drôle...), mais une bonne moitié des sketchs m'a plu. 


Encore du PIFFF le dimanche 18, avec Citadel, le film qui est reparti avec le prix du public donc. Sans avoir vu tous les films, je peux facilement dire que sur les 4 films en compétition découverts cette année au PIFFF, il est largement au dessus. Scène d’ouverture folle et ambiance pesante pour un premier film très prometteur.


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J’ai boudé le festival toute la semaine pour ne revenir que le Vendredi 23, pour le duo Modus Anomali (en compétition) – Bad Taste (séance culte). Je plaçais pas mal d’espoir en Modus Anomali, annoncé comme un film à twist intelligent. Nous repasserons pour l'intelligence. On se retrouve avec un film interminable qui explique le twist durant les 30 dernières minutes (au cas ou quelqu’un n’aurait pas bien compris). S'ajoute à ça un acteur catastrophique. Heureuseument, pour nous remonter un peu le moral, Peter Jackson était là. Non, je n’avais jamais vu Bad Taste et, ma foi, ce fut une belle surprise. Objectif : regarder Braindead dans les semaines à venir.


Samedi famille avant de retrouver le PIFFF une dernière fois le Dimanche 25. Deux films au programme : Horror Stories, un nouveau film à sketchs, coréen cette fois, et le film de clôture, qui vous parlera sans doute un peu plus : Silent Hill : Révélation 3D. Le premier, présenté hors compétition, raconte comment une étudiante, enlevée par un mec pas net (forcément), se voit obliger de conter 4 histoires effrayantes à son bourreau. La première est vraiment terrifiante (on y voit un fantôme asiatique, ça aide), les 3 suivantes beaucoup moins. Enfin, le moment tant attendu arrive : la fin de cet article ! Juste avant, trois petits mots à propos de Silent Hill : Révélation 3D : il est pourri. Si vous voulez savoir pourquoi, allez jeter un petit coup d’œil à la sortie de projo d’Après la Séance, tout y est dit.


La bonne nouvelle, c’est que cette année encore, le PIFFF a attiré du monde et qu’on aura sans doute la chance d’avoir une 3ème édition en novembre 2013, avec son lot de belles et de mauvaises découvertes, mais c'est bien ça le charme d'un festival, non ?

 

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