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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 17:05

Et voilà, 2012 se termine et c'est déjà l'heure de faire le Bilan de l'année ciné. Mais avant de m'atteler à cette (très difficile) tâche, je reviens sur ce mois de décembre, qui a réservé quelques belles surprises.

Les films vus : Les Mondes de Ralph, Mais qui a re-tué Pamela Rose ?, Anna Karenine, Cogan : Killing Them Softly, Les Hauts de Hurlevent , Le Hobbit : un voyage inattendu, Ernest et Célestine, Les Bêtes du Sud Sauvage, Télé Gaucho, L'Odyssée de Pi, Main dans la main, Jack Reacher, Possédée.

Les films manqués ce mois-ci avec quelques regrets : Tabou, L'homme qui rit.



Le film du mois

 

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Synopsis :  Après une enfance passée à Pondichéry en Inde, Pi Patel, 17 ans, embarque avec sa famille pour le Canada où l’attend une nouvelle vie. Mais son destin est bouleversé par le naufrage spectaculaire du cargo en pleine mer. Il se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul, ou presque...

Si ça a souvent été dur de faire des choix cette année pour le film du mois, Pi a été une évidence pour ce mois de décembre et vous le retrouverez très certainement dans mon Top de l'année...

Difficile de vous parler de l'histoire de Pi sans trop vous en dire... Comme vous le savez sans doute, il s'agit de l'adaptation d'un livre pour enfants du canadien Yann Martel, qui conte la vie d'un jeune indien ayant grandi dans un zoo de Pondichéry et qui, pour des raisons budgétaires, va devoir migrer vers le Canada avec ses parents et son frère, de deux ans son aîné. Malheureusement, le cargo va sombrer en mer, et il va vite se retrouver seul dans un canot de sauvetage avec pour seule compagnie Richard Parker, le tigre du zoo, qui n'est pas franchement amical (c'est un tigre en même temps). Le film raconte en grande partie comment Pi et Richard Parker vont réussir à cohabiter et survivre durant 227 jours en pleine mer.

J'imagine que là, vous vous dîtes que sur un film de plus de 2h, ça doit quand même être bien chiant. Sans trop vous mentir, oui, il y a des longueurs, mais elles sont totalement justifiées, le but étant de nous identifier un maximum à la situation du héros et à son sentiment de solitude. Et puis Ang Lee n'est pas n'importe qui, même l'ennui est captivant avec lui. Il est parvenu à faire des merveilles visuelles avec ce bouquin que beaucoup qualifiaient d'inadaptable.

L'Odyssée de Pi c'est d'abord un film qui s'admire formellement parlant, tant les images sont incroyables et la 3D bluffante (une des plus belles jamais vues). Pendant la première moitié du film, j'ai pensé que seul le visuel allait me toucher. Quand les premières larmes ont coulé, j'ai compris que je m'étais plantée, que Pi raconte en fait énormément de choses sur l'humain, la nature, la foi, que c'est un film qu'on peut regarder 100 fois en ne le vivant jamais de la même façon. 

Ang Lee nous a offert plus qu'un film. C'est une expérience cinématographique qui se vit plus qu'elle ne doit être racontée. Une claque, un chef d'oeuvre, un indispensable. 


 
Le ratage du mois

 

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Possédée, un film d’épouvante américain d’Ole Bornedal (Le veilleur de nuit, ça vous dit peut-être quelque chose) qui raconte comment une adolescente parfaite en tout point se transforme peu à peu en petite peste flippante sous les yeux étonnés de sa famille. Rien de bien nouveau côté scénario, on a le droit à notre film possession/exorcisme au moins une fois par an... Bornedal a essayé de se démarquer avec un montage brutal, censé mettre le spectateur mal à l’aise. Je dis bien « essayer » parce que ça ne marche absolument pas et la seule chose qu'il en ressort c’est des haussements de sourcils WTF.


Le plus gênant dans l’histoire, c’est qu’on n’a jamais peur. Les scènes d’épouvante à proprement parler sont finalement peu nombreuses et pas terrifiantes pour un sou. Je pense surtout à la scène de la boîte VS l’instit’, qu’on dirait tout droit sorti d’un épisode de Chair de poule.


Possédée aura au moins eu le mérite de me faire rire à 2 ou 3 reprises. Vous pourrez vous amuser devant les piètres performances de ses acteurs, notamment  Jeffrey Dean Morgan, l’éternel charmeur de Grey’s Anatomy et P.S. I love you à qui on a refilé des lunettes pour lui créer une crédibilité de père de famille sérieux. Et puis vous rirez devant le rabbin qui réclame un bisou au démon (non en fait, le nom du démon est Abyzou, mais ça sonne comme « un bisou », là, je suis persuadée que vous ne comprenez pas la blague, c’est ce qu’on appelle un moment de solitude).


Bref, vous l’aurez compris, si vous avez oublié les sorties ciné de cette dernière semaine de décembre, c’est peut-être pas si grave.

 


 
Les autres films en quelques mots

 

Les Mondes de Ralph L'un des plus mauvais films d'animation de l'année qui partait pourtant d'une super idée. Les 20 premières minutes ont beau très bien fonctionner, le reste du film n'est que succession de marques, clichés et ne présente aucun intérêt.
 
Mais qui a re-tué Pamela Rose ?  Une bonne comédie française qui rappelle souvent Les Nuls.
 
Anna Karenine Osé et réussi sur la forme, beaucoup moins sur le fond. On ne rentre jamais dans ce mélodrame russe.

 

Cogan : Killing Them Softly Attention : risque de ronflements !


Les Hauts de Hurlevent De très belles images, une très belle histoire mais ça m'a paru si long...
 
Le Hobbit : un voyage inattendu Un sous SDA qui peine à se mettre en place.
 
Ernest et Célestine Une petite merveille animée made in France. Beau, juste et touchant.
 
Les Bêtes du sud sauvage Pas le chef d'oeuvre annoncé mais un premier film d'une originalité folle.

 

Télé Gaucho Ça part dans tous les sens, c'est bâclé sur la fin mais on passe malgré tout un bon moment.


Main dans la main Hyper maniéré et rarement drôle. Le style Donzelli ne me touche décidément pas...


Jack Reacher Un thriller divertissant qui souffre de quelques longueurs et du manque de personnages charismatiques.


 


Côté casting


L’acteur/actrice du mois : Martin Freeman dans Le Hobbit : un voyage inattendu (si le film m'a déçu, j'admets sans trop de mal que le rôle de Bilbo lui va comme un gant).
 
La révélation du mois : Quvenzhané Wallis dans Les Bêtes du sud sauvage (la petite fille qui illumine le film, on en parle pour les Oscar...).
 
La tête à claque du mois : Jeffrey Dean Morgan dans Possédée (il a fait fondre les nanas du monde entier avec son rôle de mourant romantique dans Grey's Anatomy, il aurait dû s'arrêter là).
 
 
Et voilà, on dit au revoir à 2012 et bonjour à 2013. Au programme du mois de janvier : le nouveau Tarantino Django Unchained, le retour de Nemo en 3D ou encore celui de Spielberg avec Lincoln. Le mois prochain, je vous parlerai aussi des remises de prix. 

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 18:00

Petit relâchement en novembre. Beaucoup trop de films manqués pour seulement 10 vus en salle. Petit mois justifié par le PIFFF (où j'ai été voir 9 films) et pas mal d'avant-premières. Bref, tout ça m'a pris beaucoup de temps. Mais ça vaut quand même le coup de revenir sur ce mois, riche en bons films.

Les films vus : Argo, Nous York, Sinister, Comme des frères, The Impossible, Royal Affair, La maison au bout de la rue, Les Cinq Légendes, Populaire, Silent Hill : Révélation 3D.

Les films manqués ce mois-ci avec quelques regrets : Augustine, La Chasse, Rengaine, End of watch, Thérèse Desqueyroux, Les Invisibles.



Le film du mois

 

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Synopsis : Les Cinq Légendes raconte l’aventure fantastique d’un groupe de héros, tous doués de pouvoirs extraordinaires. Lorsque Pitch, un esprit maléfique, décide de régner sur le monde, ces 5 légendes vont devoir, pour la première fois, unir leurs forces pour protéger les espoirs, les rêves et l’imagination de tous les enfants.

Dur de choisir entre le film de Ben Affleck et le nouveau bijou d'animation des studios Dreamworks. J'ai laissé parler l'esprit de Noël en désignant comme vainqueur Les Cinq Légendes.  

Si l'idée de base des Cinq Légendes me plaisait beaucoup, la bande annonce découverte il y a quelque temps avait un peu calmé mes ardeurs. Le héros ne me paraissait pas séduisant et le design de certains personnages non plus.

Et pourtant... Les Cinq Légendes confirme que Disney-Pixar n'a qu'à bien se tenir, Dreamworks devient un sérieux concurrent. Après le très réussi Dragons en 2010, le studio créé, notamment, par Spielberg revient avec un film d'animation qualitativement épatant, capable de faire rêver petits et grands.

A vrai dire, ça faisait bien longtemps qu'un film d'animation n'était pas parvenu à me faire retomber en enfance (il faut remonter jusqu'à Raiponce). J'avais un sourire collé au visage et des étoiles plein les yeux durant presque toute la durée du film. Presque parce que la fin est un peu décevante et clairement pas à la hauteur du reste.

Mais passons sur ce tout petit défaut et sur la 3D inutile (à part pour les flocons de neige mais on nous l'a déjà fait 100 fois). Les Cinq Légendes est drôle (non mais vraiment, j'ai ri), kawaï (les "baby tooth" sont choupi), féérique (le terrier du Lapin de Pâques, le palais de la Fée des dents... des décors qui en mettent plein les mirettes), émouvant (la protection de l'innocence enfantine l'est forcément) avec des personnages complémentaires et attachants doublés à la perfection en V.O.

 

Les Cinq Légendes, c'est LE film de Noël, et il est encore plus que temps d'y aller.


 
Le ratage du mois

 

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Le vrai ratage du mois, on le doit à La maison au bout de la rue, un pseudo film d'horreur pour ados avec Jennifer Lawrence. Le distributeur, pas bête, a opté pour une sortie technique, nous ne sommes donc que quelques malchanceux à avoir pu le découvrir en salle. C'est pour cette raison que je préfère pousser Silent Hill : Révélation 3D dans la lumière, une plus grosse sortie, qui est presque aussi ratée.


Si le premier Silent Hill de Christophe Gans sorti il y a 6 ans était déjà une déception pour moi, il pourrait faire office de chef d'oeuvre à côté de ce nouvel opus aux dialogues creux, à la mise en scène plate, avec des acteurs plus mauvais les uns que les autres. 

 

Ce qui m'avait plu dans le film de Gans, c'était l'ambiance très glauque et noire qu'il avait réussi à recréer au cinéma. Michael J. Bassett est parvenu à tourner en ridicule tout le boulot accompli par Gans dans le premier film. On n'a jamais peur devant Silent Hill : Révélation 3D. D'ailleurs, la réelle révélation du film, c'est qu'on se marre plus qu'on ne frissonne devant le film.


 
Les autres films en quelques mots

 

Argo Ben Affleck prouve qu'il est définitivement un réalisateur à suivre avec son troisième film, qui allie extrêmement bien suspense, drame et comédie. Excellent.
 
Nous York Un film qui prend tout son sens dans sa dernière partie mais qui ne raconte rien pendant trop longtemps. Dommage.
 
Sinister Un film d'horreur presque réussi avec un vrai acteur pour changer. Mais à partir du moment où la thèse du surnaturel s'affirme, on décroche complètement.

 

Comme des frères Le premier film d'Hugo Gélin tranpire la sincérité et l'émotion. Un merveilleux coup d'essai.


The Impossible Bien trop tire-larmes à mon goût pour vraiment réellement plaire.
 
Royal Affair Un film historique intéressant et porté par un trio d'acteurs épatant, mais bien trop classique dans sa mise en scène.
 
La maison au bout de la rue Heureusement qu'il y avait Jennifer Lawrence à l'affiche pour vendre quelques tickets parce que bon dieu ce que c'est mauvais...
 
Populaire On se prend au jeu de ce concours de dactylo grâce à l'attachande Déborah François.

 


Côté casting


L’acteur/actrice du mois : Ethan Hawke dans Sinister (il s'essaye à l'horreur et donne une toute autre dimension au film, chapeau).
 
La révélation du mois : Pierre Niney dans Comme des frères (juste, drôle, émouvant, c'est un Louis Garrel amélioré).
 
La tête à claque du mois : Max Thieriot dans La maison au bout de la rue (qu'on arrête de nous le vendre comme un acteur prometteur, pour le moment il est juste abonné aux navets).
 
 
Un mois de décembre bien chargé pour terminer l'année avec les sorties très attendues de The Hobbit, L'Odyssée de Pi ou Les mondes de Ralph. On se retrouve bientôt pour le bilan de ce mois de décembre et, surtout, le Bilan 2012.

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 11:15

Ce mois-ci encore, beaucoup de films vus à Deauville se retrouvent dans ma "check-list", ce qui amène facilement le nombre de films vus et sortis en octobre à 17. Pas d'énorme coup de coeur mais quelques bonnes surprises inattendues comme Stars 80 ou Looper et quelques navets au contraire très prévisibles du genre Taken 2 ou Astérix et Obélix. Allez, je vous donne mon verdict.


Les films vus : Taken 2, Elle s’appelle Ruby, Damsels in Distress, Clochette et le secret des fées, Dans la maison, Ted, God Bless America, Insensibles, Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté, Paperboy, Bachelorette, Skyfall, Stars 80, Le jour des corneilles, Un Plan Parfait, Frankenweenie, Looper.


Les films manqués ce mois-ci avec quelques regrets : Reality, Amour.

 

 

Le film du mois

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Synopsis : Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru… Victor va tenter de cacher la créature qu’il a fabriquée mais lorsque Sparky s’échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences…


Réalisateur fétiche de mon adolescence, Burton ne cesse de me décevoir ces derniers temps (Alice au pays des merveilles, Dark Shadows…). Quand je l’ai vu arriver avec son Frankenweenie, adaptation de son court métrage live de 1984 en long métrage d’animation, je me suis encore dit que ça sentait sérieusement le réchauffé et la panne d’inspiration.


Et, en effet, Burton ne se renouvelle pas, il replonge au contraire dans son passé mais avec une sincérité qu'on n'avait pas perçu depuis un petit bout de temps.


Frankenweenie, en plus d’être un petit bijou d’animation (visuellement épatant mais encore faut-il aimer la stop motion) dégouline de personnages burtoniens étranges (pléonasme, pardon), de références chères à son réalisateur (le nom de famille du héros vous donne une idée) et fait craquer tout le public avec son héros canin Sparky.


A défaut de surprendre, Burton émeut et signe son meilleur film depuis Big Fish.

 

 

Le ratage du mois

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J’avais bien envie de crier une fois de plus sur des comedies françaises ratées (Astérix et Obélix ou Un Plan Parfait auraient parfaitement fait l’affaire) mais on va laisser un peu de place à la comédie américaine pour une fois.


Avec Bachelorette, Leslye Headland a decidé de surfer sur le succès de Mes meilleures amies, une des meilleures comedies cuvée 2011 avec Kristen Wiig en vedette. Si le film de Paul Feig ne faisait pas forcément dans la finesse, il ne tombait jamais dans la vulgarité. Bachelorette enchaine les fuck, slut, bitch et autre jolis mots pendant 1h30 et ne m'a pas décroché un seul sourire.


Tous les personnages sont insupportables (féminins comme masculins) et surtout très mal écrits. C’est d’autant plus dommage quand on voit la qualité potentielle du casting. On se demande ce que Kirsten Dunst, Lizzy Caplan et Isla Fisher sont venues faire dans cette galère. Je vous avoue que je leur en veux encore un peu, deux mois après avoir vu le film.

 

 

Les autres films en quelques mots

 

Taken 2 Si le premier était plutôt sympa, le second ne présente aucun intérêt et la présence de Liam Neeson ne suffit pas à rattraper le carnage.  

 

Elle s’appelle Rubby Une jolie comédie romantique portée par un duo attachant mais qui souffre d’une fin ratée.

 

Damsels in Distress Une comédie américaine complètement décalée avec une épatatante Greta Gerwig (bravo à Sony Pictures France de l’avoir sorti chez nous).

 

Clochette et le Secret des fées Un Disney mineur réservé aux petites filles de moins de 6 ans.

 

Dans la maison Un très bon Luchini + une ambiance maîtrisée pour un Ozon mention Très Bien.

 

Ted Idée de base géniale mais qui lasse sur la durée (un film assurément plus destiné aux mâles).

 

God Bless America Les Etats-Unis qui se moquent d’eux-mêmes, ça n’arrive pas si souvent. Drôle et violent.

 

Insensibles Un film d’horreur espagnol très intéressant dans sa première partie mais complètement gâché par un dénouement abhérant. 

 

Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté Mise à part la performance de Guillaume Gallienne et une poignée de bonnes blagues, il n’y a pas grand chose à sauver. Maintenant on arrête avec Astérix, non ?

 

Paperboy Un thriller dans lequel je ne suis jamais rentrée.

 

Skyfall Du très bon Bond qui m’a pourtant laissé un peu froide et qui m'a fait comprendre que je n’aimais vraiment pas l'univers de James Bond (ni son interprète actuel).

 

Stars 80 Agréablement surprise par cette comédie française qui donne sérieusement envie de danser et chanter sur tous ces tubes.

 

Le jour des corneilles Un film d’animation français parfois dur mais souvent émouvant et attachant.

 

Un Plan Parfait L’Arnacoeur en raté, la faute à un duo d'acteurs (Diane Kruger et Dany Boon) très mal assorti.  

 

Looper Un film de SF original, riche et très efficace.  

 

 

Côté casting

 

L’acteur/actrice du mois : Javier Bardem dans Skyfall (un grand acteur pour un superbe méchant, Skyfall lui doit beaucoup).

 

La révélation du mois : Tara Lynne Barr dans God Bless America (une bouille sympathique et une énergie folle. Vite vite vite, qu’on la revoit).

 

La tête à claque du mois : Dany boon dans Un Plan Parfait (régle n°1 : ne JAMAIS lui donner un premier role, régle n°2 : ne JAMAIS le faire jouer dans une comédie romantique, régle n°3 : ne JAMAIS sortir plus d'un film par an avec lui).

 

 

Et y’a quoi de prévu au mois de novembre ? Les très bons Argo et Les Cinq Légendes, un peu de frisson avec Sinister, le tire-larmes The Impossible et la très prometteuse comédie française Populaire. Bons films et au mois prochain !

 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 11:00

Mois de septembre assez particulier puisque j'ai vu pas loin d'une quarantaine de films au cinéma dont l'écrasante majorité à Deauville. Plutôt que de vous endormir en vous listant tous ces films, je me suis concentrée sur les sorties du mois de septembre (vus à Deauville ou pas).

J'ai nettement moins été emballée dans l'ensemble par ce mois de septembre que par le mois d'août. Beaucoup de déceptions, très peu de bonnes surprises. J'espère que les 3 derniers mois de l'année sauront nous offrir des meilleurs films.

 

Les films vus : The Secret, Killer Joe, Wrong, The We and the I, Des hommes sans loi, Camille redouble, Jason Bourne : L'Héritage, Robot & Frank, For Ellen, Les Seigneurs, Savages, Compliance, Le magasin des suicides .

 

Les films manqués ce mois-ci avec quelques regrets : Monsieur Lazhar, Premier Rush, Boy, Vous n'avez encore rien vu.

 

 

Le film du mois

 

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Synopsis : 1931. Au cœur de l’Amérique en pleine Prohibition, dans le comté de Franklin en Virginie, état célèbre pour sa production d’alcool de contrebande, les trois frères Bondurant sont des trafiquants notoires : Jack, le plus jeune, ambitieux et impulsif, veut transformer la petite affaire familiale en trafic d’envergure. Il rêve de beaux costumes, d’armes, et espère impressionner la sublime Bertha… Howard, le cadet, est le bagarreur de la famille. Loyal, son bon sens se dissout régulièrement dans l’alcool qu’il ne sait pas refuser… Forrest, l’aîné, fait figure de chef et reste déterminé à protéger sa famille des nouvelles règles qu’impose un nouveau monde économique.

 

Un film à priori pas pour moi que j'ai été voir sans conviction. La mafia, les guerres d'égo masculines, généralement, ça m'intéresse 3 minutes et puis ça m'ennuie. Des hommes sans loi, à la différence de grand nombre de films de ce type, introduit de beaux personnages féminins. C'est peut-être ce qui m'a permis de m'accrocher dès le début. 


Outre la richesse de ses personnages (avec un gros coup de coeur pour ceux de Tom Hardy et Guy Pierce), le film bénéficie d'une belle bande originale et de sublimes décors qui rendent d'autant plus dure la violence de certaines scènes. Le casting n'est pas loin d'être parfait même si je pense que le choix de Shia LaBeouf pour le rôle principal n'était pas forcément le meilleur...


Bon, on va pas trop chipoter, Des hommes sans loi, c'est quand même un sacré beau moment de cinéma et ce serait bien dommage de s'en priver. 

 

 

Le ratage du mois

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Comme quoi, je suis aussi capable d'élire un drame "ratage du mois". 


For Ellen, grosse déception de ce mois de septembre donc. Ou comment So Yong Kim, avec un scénario touchant et un acteur principal hyper doué arrive à faire un film aussi chiant. Et pourtant, croyez-moi, je n'ai rien contre les films au rythme très lent, qui prennent le temps d'installer leurs intrigues et leurs personnages. Bien au contraire. 


For Ellen raconte l'histoire d'un musicien devenu papa très/trop jeune qui est sur le point de renoncer à sa petite fille de 6 ans. Un rôle qui va comme un gant à Paul Dano mais les têtes à têtes entre lui et nous sont un peu trop nombreux à mon goût. Jeune acteur prometteur, oui. Acteur confirmé qui est capable de nous tenir éveillé pendant plus d'1h30 sans ouvrir la bouche, pas encore.


On regrette aussi que la rencontre entre sa fille et lui soit aussi tardive et, finalement, si décevante. On ressort de la séance de For Ellen les yeux collés et le coeur bien trop froid. 

 

 

Les autres films en quelques mots

 

The Secret : une première partie intéressante complètement plombée par une seconde à la morale plus que douteuse.

 

Killer Joe : un Matthew McConaughey incroyable pour un film au final complètement barré. 

 

Wrong : le style décalé de Dupieux fonctionne toujours aussi bien. 

 

The We and the I : malgré quelques longueurs, le nouveau Gondry nous captive un peu plus à chaque fois qu'un lycéen descend de ce fameux bus. 

 

Camille Redouble : jolie comédie dramatique française pas réussie sur tous les plans mais indéniablement touchante.

 

Jason Bourne : l'héritage : trop bavard mais un duo d'acteurs et des scènes d'action au top.

 

Robot & Frank : un film indé qui séduit par son concept mais nous lasse un peu trop vite par son scénario prévisible.

 

Les Seigneurs : une comédie française au casting alléchant qui ne manque malheureusement pas de lourdeurs. Mais faut que je vous avoue que j'ai ri quand même un peu...

 

Savages : Ni bon, ni mauvais, ce dernier Oliver Stone se laisse regarder mais on l'oublie aussitôt sorti de la salle.

 

Compliance : un film choc qui devient insoutenable à la fin de la première heure. C'est peut-être bon signe, en fait...

 

Les magasin des suicides : un univers qui aurait pu / aurait dû être beaucoup plus riche et une bande originale abominable. Raté.


 

Côté casting

 

L’acteur/actrice du mois : Matthew McConaughey dans Killer Joe  (film après film, il nous prouve qu'il n'est pas le mauvais acteur de romcom qu'on pensait : épatant).

 

La révélation du mois : Jeremy Renner dans Jason Bourne : l'héritage (ou comment retourner sa veste n° 2... Je ne comprenais pas bien l'intérêt du tout Hollywood pour cet acteur. Maintenant, c'est bon, c'est enregistré, je suis sous le charme).

 

La tête à claque du mois : Blake Lively dans Savages (j'ai lu je ne sais plus où qu'elle acceptait les rôles qu'elle pensait ne pas pouvoir jouer. OK ben arrête ça tout de suite ! ).

 

 

Le mois d'octobre étant déjà bien entamé, vous avez peut-être déjà été voir Elle s'appelle Ruby ou Taken 2. C'est aussi ce mois-ci que sortent Ted, God Bless America, Paperboy, Skyfall ou encore Frankenweenie. Y'a de quoi faire pour occuper nos journées pluvieuses d'octobre.

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 19:24

Alors bon, OK, je suis carrément à la bourre sur ce bilan du mois d’août mais j’étais à Deauville (et il y a d’ailleurs plein de preuves sur ce blog). C’est une très bonne excuse pour ces 10 jours de retard, non ?

 

Ce mois d’août fut très riche en bonnes surprises et en bons films. C’est généralement le mois qu’on attend le moins de l’année et qui se révèle assez pauvre en sorties intéressantes mais, pour moi, cette année et jusqu’à maintenant, c’est le plus beau mois ciné. Allez, je vous parle de tous ces bons films.

 

Les films vus : Friends with Kids, 5 ans de réflexion, Lady Vegas, Les Saphirs, Total Recall : mémoires programmées, Magic Mike, Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare, Broken, L’étrange pouvoir de Norman, Les enfants loups.

 

Les films manqués ce mois-ci avec quelques regrets : Abraham Lincoln : chasseur de vampires, Cornouaille, Du vent dans mes mollets, A perdre la raison, Margaret.

 

 

Le film du mois

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Synopsis : De l’avis général, Tom et Violet sont faits l’un pour l’autre et pourraient constituer le couple marié idéal. Lui, star de la haute cuisine de San Francisco, est prêt à rejoindre le gotha de la gastronomie californienne ; elle est une brillante doctorante en psychologie sociale à Berkeley. Deux «winners»… mais voilà que ce mariage imminent devient soudain un problème. Violet, rejetée par l’université dont elle rêvait, se rabat sur celle d’Ann Arbor, dans le Michigan. Tom se sacrifie pour la suivre, pensant que la «noce parfaite» peut attendre quelques mois. Puis d’autres obstacles, inattendus, se profilent, s’enchaînent. Le couple diffère, hésite, tergiverse… les mois passent, puis les années. Promesses en cascade, toujours remises en question… Cinq ans de réflexion…

   

 

Le ratage du mois   

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Les autres films en quelques mots

 

Lady Vegas : Stephen Frears se rate avec ce long métrage qui mélange maladroitement plusieurs genres.

 

Les Saphirs: une comédie musicale engagée et féministe pour une jolie surprise.

 

Total Recall : mémoires programmées : plus action que SF, ce remake donne surtout envie de revoir l’original.

 

Magic Mike : l’énorme surprise de mon été, un film drôle, juste, inspiré et touchant. 

 

Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare : un drame romantique mal vendu dans lequel je ne suis jamais rentrée malgré une belle idée de base.

 

Broken : un film qui m’a fait passer par tous les stades, que j’ai commencé par détester et fini par adorer. Etrange.

 

L’étrange pouvoir de Norman : un dessin animé à déconseiller aux plus petits, très bien fait et très drôle.

 

Les enfants-loups : un très grand film d’animation japonais, à voir et à revoir.

 

 

Côté casting

 

L’acteur/actrice du mois : Emily Blunt dans 5 ans de réflexion  (j’avais flashé sur elle dans My summer of love, depuis, elle s’impose en comédienne british à la palette étonnante).

 

 

La révélation du mois : Channing Tatum dans Magic Mike (ou comment retourner sa veste... Peut-être que c’est parce que le film s’inspire de sa vie, mais dans Magic Mike, il assure, il faut l’admettre).

 

 

La tête à claque du mois : Jennifer Westfeldt dans Friends with Kids (fallait vraiment pas qu’elle s’offre le premier rôle de son film, elle le plombe).

 

 

 

Au mois de septembre, de très bons films vus à Deauville comme Des hommes sans loi, Killer Joe ou encore Wrong. Direction les salles pour la rentrée.

 

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 09:50

Avec un peu de retard, je fais mon bilan de ce mois de juillet presque lointain, chargé sur tous les plans pour moi. Un peu moins de cinéma, plus de travail, plus de perso. Il faut savoir mixer le tout. On va dire que ça tombait plutôt bien vu les sorties moyennes de ce mois de juillet, ce qui m'a aussi permis de rattraper quelques films du mois de juin.

 

Les films vus : Inside, Madagascar 3, The Dictator, Piégée, Les Kaïra, Rock Forever, To Rome with love, Holy Motors, La part des anges, Le Lorax, Paris-Manhattan, The Dark Knight Rises, Guilty of Romance, Jane Eyre.

 

Les films manqués ce mois-ci avec quelques regrets : Summertime, Je me suis fait tout petit, Kill List, Laurence Anyways, 360.

 

 

Le film du mois

 

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Synopsis : De l'aube à la nuit, quelques heures dans l'existence de Monsieur Oscar, un être qui voyage de vie en vie. Tour à tour grand patron, meurtrier, mendiante, créature monstrueuse, père de famille... M. Oscar semble jouer des rôles, plongeant en chacun tout entier - mais où sont les caméras ? Il est seul, uniquement accompagné de Céline, longue dame blonde aux commandes de l'immense machine qui le transporte dans Paris et autour.

 

Plus les jours passaient et moins j'avais envie de me déplacer pour voir le nouveau film de Carax. Les avis négatifs ne me font pas forcément peur habituellement mais les commentaires affirmants qu'il s'agit d'un film ennuyeux et sans histoire, oui. J'ai donc laissé passer quelques jours avant de retrouver un brin de motivation. Figurez-vous que je suis bien contente de ne pas avoir lâché le morceau, je serais passée à côté d'une belle surprise.

Holy Motors c'est effectivement un film auquel on adhère ou pas. J'ai su dès les premières minutes que ça allait me plaire. Au contraire de ce que j'ai pu lire sur la toile, Holy Motors raconte bien une histoire qui plus est captivante et passionante à défaut d'être optimiste.

A la fois superbe visuellement parlant et très prenant par son contenu, Holy Motors est un film à voir et à vivre. Une belle surprise qui n'est pas la claque que j'attendais suite à sa réputation faite à Cannes mais pas bien loin.


 

Le ratage du mois

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Comme presque toujours depuis ce début d'année 2012, c'est une comédie française que je proclame plus mauvais film du mois. Ce qui est assez drôle quand on connaît l'histoire du film (ou qu'on regarde juste deux secondes l'affiche) c'est que j'ai hésité entre celui-ci et le dernier Woody Allen, To Rome with love, pour le plus beau ratage du mois. Woody, ce n'était vraiment pas ton mois.

 

Revenons à nos moutons. Paris-Manhattan, petite comédie romantique française plutôt alléchante sur le papier, portée par Alice Taglioni et Patrick Bruel et réalisé par Sophie Lellouche qui signe son premier long. On pouvait donc espérer beaucoup de fraîcheur. Malgré l'idée de base plutôt sympa, on peut tout jeter. A commencer par les dialogues, qui sonnent tellement faux que c'en est gênant, et les 3/4 des comédiens. On évite pas non plus les clichés qui peuvent être charmants quand ils sont bien amenés, ce qui est loin d'être le cas ici.

 

Vous l'aurez compris, ce mois-ci, si vous voulez voir la bouille de Woddy Allen, resortez vos bons vieux DVD et n'allez pas au cinéma.

 

 

Les autres films en quelques mots

 

Inside : un thriller qui aurait pu être vraiment agréable si tous les rebondissements n'étaient pas révélés dans la bande annonce. 

 

Madagascar 3 : une bonne surprise qui souffre tout de même d'une méchante vraiment ratée (et française en plus).

 

The Dictator : l'humour de Sasha Baron Cohen n'est décidément pas le mien, j'ai dû sourir 3 fois dans le film... 

 

 Piégée : un film d'action avec Soderbergh à la barre, ultra facile, sans inspiration, et étonnament pas très bien joué (malgré son casting masculin au top).

 

Les Kaïra : une comédie française qui s'oublie vite mais qui nous offre quand même quelques scènes mémorables.

 

Rock Forever : d'une niaiserie presque affolante mais une bande originale qui vous fait taper du pied pendant 2 heures.

 

To Rome with love : un film fourre tout signé Woody, inintéressant et rarement drôle.

 

La part des anges : j'attendais mieux de ce film acclamé à Cannes. Une comédie sociale british rigolote et c'est tout.

 

Le Lorax : une jolie adaptation du Dr Seuss malgré un message écolo qui peut sembler un peu lourd.

 

The Dark Knight Rises : bourré d'incohérences mais quel divertissement ! Et Anne Hathaway est sublime.

 

Guilty of romance : les 2 premiers tiers sont brillants mais la fin vient tout gâcher par son manque d'originalité. Dommage.

 

Jane Eyre : visuellement très réussi et bien rythmé, le film aurait pu être très réussi si l'alchimie entre les deux acteurs avait été là.


 

Côté casting

 

L’acteur/actrice du mois : Anne Hathaway dans The Dark Knight Rises (le monde ne la verra plus comme la princesse Disney qui passe son temps à jouer dans des petites romcom, et c'est tant mieux).

 

La révélation du mois : Clara Lago dans Inside (une jeune actrice espagnole assez bluffante dans le film de Andrés Baiz. A suivre).

 

La tête à claque du mois : Marion Cotillard dans The Dark Kinight Rises (faut-il vraiment vous expliquer pourquoi ?).

 

 

Pour ce mois d'août déjà bien entamé, quelques belles sorties dont Rebelle, Paranorman ou Magic Mike. Et fin août, direction Deauville pour faire le plein de cinéma !

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 17:00

Nous voilà déjà le 4 juillet et je n'ai pas encore eu le temps de vous faire mon petit bilan ciné du mois dernier. En juin, j'ai donc vu 18 films au cinéma (le record du mois de mai est finalement battu) dontbeaucoup d'avant-premières, notammennt aux Champs-Elysées Film Festival. Je vous parle de tout ça juste en dessous.

 


Les films vus : Peace, Love & Misundertanding, Not waving but drowning, My soul to takeBernie, 21 Jump Street, Des saumons dans le désert, Blanche-Neige et le chasseur, Maniac, The Amazing Spiderman, The Deep Blue Sea, La clinique de l'amour, Starbuck, Bel AmiThe Raid, Detention, L'âge de glace 4, Rebelle et Turf (projection test).


Les films manqués ce mois-ci avec quelques regrets (et il y en a beaucoup trop) : Madagascar 3 Le Grand Soir, Adieu Berthe, The Dictator, L'ombre du mal et La part des anges.



Le film du mois


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Synopsis : Alors qu’il s’apprête à être père, David Wosniak, éternel adolescent de 42 ans, découvre être le géniteur anonyme de 533 enfants déterminés à le retrouver.

 

Juin a été très riche et c'est donc très logiquement que j'ai eu du mal à élire mon film du mois. Dans le sprint final il y avait aussi le nouveau Disney-Pixar, Rebelle, qui sort début août mais j'avais envie de vous parler d'un film que vous pouvez aller voir en salle dès maintenant.


J'avais un peu peur avant d'aller voir Starbuck. Depuis C.R.A.Z.Y., j'ai fait un espèce de blocage sur l'accent québécois (ça m'avait carrément empêché de rentrer dans le film de Jean Marc Vallée). La bonne nouvelle c'est que, cette fois, ça ne m'a pas dérangé. Au contraire, j'ai même réussi à trouver ça fun la plupart du temps.

 

Starbuck c'est donc l'histoire d'un looser pas loin de la quarantaine qui découvre que sa copine est enceinte mais aussi qu'il est le géniteur de 533 enfants d'une vingtaine d'années, nés grâce à ses multiples dons de sperme. 

 

Ce qui est beau dans Starbuck c'est que ça arrive à nous faire rire et pleurer en même temps. C'est aussi ce qui l'empêche de sombrer dans le pathos. Il y a toujours une pointe d'humour, même dans les scènes les plus émouvantes. C'est beau, drôle, fin, touchant et ça donne tout plein d'espoir.


Un énorme coup de coeur qui fait du bien avec ce début d'été un peu grisâtre.

 

 


Le ratage du mois


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Après Cosmopolis le mois dernier, Pattinson débarque une nouvelle fois dans le ratage du mois avec Bel Ami, une adaptation du livre de Maupassant dans lequel il tient le rôle principal.

 

Bel Ami, c'est un film qui aurait pu être tout à fait correct si il n'y avait pas eu cette erreur fatale de casting nommée Robert Pattinson, qui ère tel un fantôme durant 1h45. Zéro charisme, Zéro talent, Zéro émotion. Pour un personnage tel que celui-ci, ça ne peut pas passer. Surtout quand il a en face de lui des actrices comme Uma Thurman, Christina Ricci ou Kristin Scott Thomas, toutes les trois parfaites. 


Le film doit donc son naufrage en grande partie à son acteur principal mais pas que. Il y a aussi des erreurs de mises en scène dont une surexploitation de la musique, par exemple. 


Ne perdez pas votre temps, donc. Pour ma part, je vais boycotter les films avec Pattinson (mais si il pouvait arrêter de tourner, ce serait encore mieux). 

 



Les autres films en quelques mots



Peace, Love & Misunderstanding : une petite comédie au casting sympa découverte en AVP au Champs-Elysées Film Festival. Film bourré de clichés et largement évitable pour lequel il n'y a d'ailleurs pas de date de sortie française pour l'instant. 

 

Not waving but drowning : mon gros coup de coeur du Champs Elysées Film Festival. Un premier film réalisé par une jeune réalistrice enthousiaste et qui a plein d'idées. C'est parfois maladroit, comme beaucoup de premières fois, mais c'est très touchant. Je croise les doigts pour pouvoir le revoir un jour.

 

My soul to take : un film que Wes Craven a réalisé avant Scream 4 et qui n'est toujours pas sorti, ça sent pas bon, non ? Ben vous avez raison, c'est extrêmement mauvais. 

 

Bernie : un film "tiré d'une histoire vraie" drôle au début, très long à la fin dans lequel Jack Black en fait trop. 

 

21 Jump Street : une bonne surprise qu'on doit surtout à son duo d'acteurs (Channing Tatum remonte dans mon estime). C'est parfois lourd mais dans l'ensemble on se marre bien. 

 

Des saumons dans le désert : une rom-com qui m'a laissé de marbre malgré le charme évident d'Emily Blunt et Ewan McGregor. Dommage.

 

Blanche Neige et le chasseur : un film qui pompe sur plein d'autres avec une Charlize Theron too much et une Kristen Stewart hyper fade. Seule mon âme romantique a été satisfaite. 

 

Maniac : un film bien glauque comme j'en avais pas vu depuis bien longtemps. Une réussite.

 

The Amazing Spiderman : un reboot qui arrive bien trop tôt, la trilogie de Sam Raimi étant encore bien trop présente pour pouvoir pleinement apprécier ce nouveau film pourtant porté par un Andrew Garfield parfait.

 

The Deep Blue Sea : Il y a ces 2 ou 3 scènes bouleversantes, le reste du temps, on s'ennuie ferme.

 

La clinique de l'amour : un autre gros coup de coeur. Une comédie française originale et décalée vraiment drôle. Allez-y !!!

 

The Raid : brillant dans son genre (c'est à dire baston + baston + baston) mais c'est pas pour moi malheureusement.

 

L'âge de glace 4 : et de 4 ! On commence sérieusement à tourner en rond et l'humour a tendance à de plus en plus s'adresser aux petits mais ça reste du bon divertissement animé.

 

Detention : un slasher comique ultra référencé et inventif (sortie DVD le 08 août).

 

Rebelle : un film d'animation féministe incroyablement beau aussi bien sur le fond que sur la forme. Un régal, comme presque tous les Pixar. 

 

Turf : le nouveau film de Onteniente essaye à la fois de toucher et faire rire le spectateur. Et c'est raté. En espérant que la projection test fasse changer les choses d'ici sa sortie en décembre. 



Côté casting

 


L’acteur/actrice du mois : Rachel Weisz dans The Deep Blue Sea (le film est moyen mais elle, elle reste merveilleuse).


La révélation du mois : Andrew Garfield dans The Amazing Spiderman (j'ai toujours dit qu'il serait un acteur important, maintenant ce sera une évidence pour tous).


La tête à claque du mois : Robert Pattinson dans Bel Ami (le doublé avec le mois dernier, bien joué !).



Au programme de juillet

 


Je ne vais pas faire comme tout le monde et ne parler que de The Dark Knight Rises même si, évidemment, j'irai le voir. Le mois de juillet va être l'occasion de ratraper des films ratés en juin mais aussi de découvrir Holy Motors, Rock Forever ou Jane Eyre

 

Bon cinéma :).

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 20:20

Un très beau mois de mai, avec plein de bons films à l'affiche (merci Cannes). Résultat : 15 films vus au cinéma en mai pour moi. Si seulement j'arrivais à garder ce rythme... C'est bien la premières fois depuis le début de l'année que j'ai eu du mal à trancher pour le meilleur film du mois et c'est tant mieux.

 


Les films vus : La cabane dans les bois, I wish, American Pie 4, Dark Shadows, Margin Call , Barbara, Babycall, W.E., La Belle & la Bête 3D, Moonrise Kingdom, De rouille et d'os, Je te promets, Cosmopolis, Sur la route, Prometheus.


Les films manqués du mois avec quelques regrets : Men in Black III , The Theatre Bizarre.



Le film du mois


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Synopsis : Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.

 

Pour tout vous dire, j'ai clairement hésité entre deux films cannois ce mois-ci. Sur la route donc, et Moonrise Kingdom. Je me suis dit que le film de Wes Anderson avait déjà été tellement plébiscité qu'il était peut-être plus intéressant de défendre le cas de Sur la route, qui fait clairement moins l'unanimité.

Je n'ai pas lu le livre de Jack Kerouac et j'ai cru comprendre que la majorité des déçus étaient, comme souvent, les adeptes du livre qui auraient trouvé l'adaptation de Walter Salles un peu trop sage. Je ne saurais comparer. Je prends le film pour ce qu'il est.

Pour ma part, il m'a transporté dès les premières secondes. J'ai eu l'impression d'être sur la route avec eux et toutes les étapes du périple m'ont plu. Je n'ai pas ressenti les longueurs dont beaucoup ont parlé. Pour moi, cette route a été parfaite et je n'avais pas envie qu'elle se termine. N'oublions pas de dire un mot sur les acteurs, tous bien choisis, et qui sont pour beaucoup dans la réussite du film. Evidemment, Sam Riley en tête mais aussi Kristen Stewart (Twilight n'est qu'une erreur de jeunesse, je vous le dis) et Garrett Hedlund (la tête à claque de Troie n'est plus, ouf...).

 

Un très beau film. Le meilleur depuis janvier pour moi.

 

 


Le ratage du mois


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Je me suis très rarement autant ennuyée en regardant un film. Tandis que les images défilaient devant mes yeux, je pensais au film que j'irais voir juste après, à ce que j'allais manger le soir même, à mes petits problèmes persos, à comment rentrer chez moi... Bref, vous l'aurez compris, Cosmopolis ne m'a absolument pas captivé et pourtant j'ai essayé de me concentrer sur les échanges, les dialogues, l'histoire (si il y en a une) mais j'ai vite décroché.

 

Je ne sais pas si je peux me permettre de vous le déconseiller. C'est le genre de film où c'est tout ou rien. Vous rentrez dedans ou pas. Pour moi, ce ne fut pas le cas. Comme beaucoup d'autres visiblement, vu le nombre de personnes qui ont quitté la salle avant la fin du film. Mais qui sait, peut-être sommes-nous passés à côté de quelque chose de grand. Hum...

 

Moi, j'ai vu un film vide. Sur la forme impeccable (Cronenberg n'est pas n'importe qui) mais qui ne raconte rien ou qui ne sait pas le raconter. Un film emmené par un acteur extrêmement fade, Robert Pattinson, qui n'arrange rien à l'affaire.

 

Fin 2011, on découvrait A dangerous method, un Cronenberg bien en dessous. En mai 2012, on découvre Cospomolis, du même niveau. Il serait temps que Cronenberg se réveille et se décide à nous raconter une vraie histoire.



Les autres films en quelques mots


La cabane dans les bois : un slasher à la sauce comique qui apporte plein de nouvelles idées à un genre en perte de vitesse. Un peu trop sans doute car on ne sait plus où donner de la tête (bon point pour la manipulation des personnages, gros moins pour la scène finale par exemple, complètement ratée). Il y a du bon et du mauvais dans ce film mais, si vous pouvez, jetez-y un coup d'oeil.

 

I wish : un joli film japonais sur l'enfance, sa naîveté et ses espoirs qui a malheureusement un problème de rythme et qui perd l'attention du spectateur régulièrement.

 

American Pie 4 : on est heureux de retrouver la bande du premier American Pie mais pas de renouer avec les blagues de Stifler. Faut grandir maintenant !

 

Dark Shadows : je me méfiais de ce Burton dès que j'ai découvert sa bande annonce. Au final, le film n'est pas raté mais pas franchement réussi non plus. Très moyen donc. Décidément, Burton peine à se renouveller. Heureusement qu'Eva Green était là pour apporter un peu de fraîcheur à tout ça.

 

Margin Call : un polar sur la crise passionnant, brillamment mis en scène et très bien interprété (except Demi Moore, on se demande ce qu'elle fait là). Un des meilleurs films du mois.

 

Barbara : un drame allemand à déconseiller aux déprimés. Une belle histoire d'amour, un casting réussi mais j'en attendais vraiment plus.

 

Babycall : un thriller suédois qui vaut le coup d'oeil pour Noomi Rapace et c'est tout. Le scénario est faussement intéressant.

 

W.E. : Madonna n'est clairement pas faite pour le cinéma. C'est dommage, parce que le sujet de ce film était génial.

 

La Belle & la Bête 3D : un classique Disney qui me plaît bien moins aujourd'hui qu'autrefois. Et la 3D n'apporte malheureusement rien.

 

Moonrise Kingdom : un petit bonheur signé Anderson. Regarder un de ses films, c'est signer un contrat d'évasion. A voir et revoir.

 

De rouille et d'os : pas fan d'Audiard à la base, je suis forcée d'admettre que De rouille et d'os est réussi. Emouvant et juste, c'est sans doute son meilleur film.

 

Je te promets : un film romantique qui pêche par une erreur de casting (dégagez-moi ce Channing Tatum, please) et des racourcis un peu faciles.

 

Prometheus : clairement pas le film que j'attendais et loin d'être parfait mais un film bluffant visuellement qu'il faut aller voir au cinéma pour en prendre plein la vue.



Côté casting


L’acteur/actrice du mois : Andrea Riseborough dans W.E. (elle illumine toutes les scènes où elle apparait).


La révélation du mois : Kara Hayward dans Moonrise Kingdom (elle va si bien à l'unviers d'Anderson, j'espère qu'on la reverra ailleurs).


La tête à claque du mois : Robert Pattinson dans Cosmopolis (Kristen Stewart réussira l'après Twilight, pas lui, on prend les paris ?).



Au programme de juin


Juin devrait être moins fort que ce mois de mai mais, sait-on jamais, peut-être que Blanche-Neige et le chasseur, The Raid ou encore The Dictator se révéleront être de bonnes surprises. On verra ça le mois prochain :).

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 23:00

Quand j'ai plus de temps pour moi, j'explose le nombre de visites mensuelles au cinéma qui devient en quelque sorte mon compagnon de vie, c'est donc assez logiquement que je me retrouve avec 14 films vus ce mois d'avril. Mais ça ne m'a empêché d'en rater encore quelques uns. Ce qui ressort de ce moi d'avril est plutôt triste, les trois meilleurs sont deux reprises (Le Roi Lion et Titanic) et un direct to dvd (The Muppets).


Les films vus : 2 Days in New York, Sur la piste du Marsupilami , My week with Marylin, Aux yeux de tous, Titanic 3D , Blanche Neige, Radiostars, Battleship, Twixt, Le Roi Lion, Nouveau Départ, Lock out, Avengers, The Muppets.


Les films manqués (et pour lesquels je peux peut-être encore ratrapper le coup en mai) : I wish, Rock'N'Love, Tyrannosaur.



Le film du mois


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Synopsis : Lorsque Nick Fury, le directeur du S.H.I.E.L.D., l'organisation qui préserve la paix au plan mondial, cherche à former une équipe de choc pour empêcher la destruction du monde, Iron Man, Hulk, Thor, Captain America, Hawkeye et Black Widow répondent présents. 


J'ai hésité à mettre The Muppets comme film du mois mais vu qu'il sort directement en DVD chez nous et que j'en ai déjà longuement parlé sur ce blog je me suis dit que j'allais laisser l'avantage aux Avengers. N'empêche que je vous le redis encore une fois : achetez le DVD des Muppets parce que c'est génialissime. Voilà.  

 

Venons-en à Hulk, Iron Man et compagnie. Ce qu'il faut savoir, c'est que je suis loin d'être friande des films de super-héros. Pour tout dire, j'ai du mal à comprendre l'engouement qu'ils suscitent dans la plupart des cas. Quand j'ai vu les premières critiques tomber pour Avengers je me suis dit qu'il fallait vraiment que j'aille le voir même si je n'y croyais pas beaucoup.

 

Vous vous en doutez, si je l'ai "élu" film du mois, c'est que c'est, à priori, pas trop mal. Pour moi c'est simple, c'est un des meilleurs films de super-héros que j'ai vu (derrière le Dark Knight de Nolan et le Spiderman de Raimi). N'étant pas une grande adepte du genre, je ne peux pas dire que je vais classer le film dans mes préférés ou que je me jetterai sur le DVD à sa sortie mais, très sincèrement, le film remplit son contrat : il est extrêmement divertissant, il envoi du paté (comprendre que c'est généreux niveau bastons), y'a plein de personnages sympas et des chouettes acteurs.

 




Le ratage du mois


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Et non, ce mois-ci pas de comédie française dans le plus beau ratage du mois mais le dernier Coppola père, d'un ennui presque mortel. J'ai réussi à ne pas m'endormir, par je ne sais quel miracle. Peut-être parce que j'avais bien dormi la veille et aussi sûrement parce que le film est très court (meilleure idée du film).

 

Très sincèrement, je crois que je ne saurais même plus vous dire de quoi parle ce film. Dans les grandes lignes, c'est l'histoire d'un auteur raté (Val Kilmer) qui part dans un petit village pour faire une séance de dédicace et se retrouve à enquêter sur une affaire dans le but d'en faire son prochain bouquin. Bref, rien de fou, rien de super original. La seule chose à garder, c'est sûrement l'esthétisme plutôt réussi du film et la petite Elle Fanning qui joue décidément que dans des films que je n'apprécie pas.



Les autres films


Côté comédies françaises, notons les remarqués Sur la piste du Marsupilami et Radiostars. Si vous m'avez un peu suivi ce mois-ci, vous savez déjà sûrement que j'ai préféré le premier au deuxième. Le film de Chabat s'éparpille certes un peu mais il offre beaucoup de scènes comiques très réussies et un marsupilami super mignon. Radiostars a par contre été une déception. Je l'ai trouvé très convenu et finalement pas si drôle. Je crois que c'est plus un film de et pour mecs.

 

On reste dans la comédie avec 2 days in New York, le dernier film de Julie Delpy enchaîne les bonnes répliques mais se révèle plutôt indigeste sur la fin. Ce mois-ci sortait aussi My week with Marylin, un biopic très attendu et très décevant. Si il n'y avait pas la performance de Michelle Williams pour ratrapper le coup, j'aurais même pu dire que c'était digne d'un téléfilm... Toujours au rayon comédie mais plus du côté enfant, le premier Blanche Neige est sorti, celui avec Julia Robert et Lily *fille de Phil* Collins, la jolie fille aux gros sourcils. C'est mignonnet, rafraîchissant mais ça s'oublie aussi très vite. Dommage.

 

Le mois d'avril marquait le retour de Cameron Crowe avec son Nouveau Départ. Malheureusement, un départ raté et plutôt fade. Matt Damon a assuré mais ça n'a pas suffi à sauver le film.

 

Petit coup de chapeau à l'originalité d'Aux yeux de tous, un film français passé relativement innaperçu mais qui mérite pourtant le coup d'oeil puisque il est (presque) entièrement constitué d'images de webcams, et de caméras de vidéo-surveillance.

 

Je termine par deux gros films avec tout plein de testostérone dedans : Battleship et Lock Out. Bon, pour être honnête, j'ai eu envie de voir le premier pour l'acteur et aussi parce que je me suis dit que, peut-être, ça pourrait être drôle si on le prenait au 50ème degré. Ben j'ai pas réussi à en rire et j'ai trouvé ça plutôt lamentable. Taylor Kitsch n'a rien pu y changer... Lock Out est à peu près du même niveau. On rattrape quelques bonnes blagues placées par le personnage de Guy Pearce et on jette presque tout le reste.



Côté casting


L’acteur/actrice du mois : Michelle Williams dans My week with Marylin (seul intérêt du film).


La révélation du mois : Lily Collins dans Blanche Neige (avec sa bouille d'ange et ses gros sourcils elle va faire rêver toutes les petites filles).


La tête à claque du mois : Scarlett Johansson dans Nouveau Départ et Avengers (parce que ce mois-ci elle a prouvé à deux reprises qu'elle était une mauvaise actrice, bravo).



Au programme de mai


Ben en voilà un mois qui me fait rêver ! Au programme : American Pie 4, Dark Shadows, Moonrise Kingdom, Cosmopolis et bien sûr... Enfin... PROMETHEUS !!! (le film que j'attends depuis à peu près 2 ans)


See you next month !

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 19:26

Qui dit 1er avril dit blagues mais aussi Bilan Cinéma du mois de mars. Après avoir bien rigolé de la défaite du PSG (mieux vaut en rire), revenons aux choses sérieuses et parlons cinéma. Neuf nouveaux films vus ce mois-ci et ma note maxi atteint peiniblement le 7/10 (barème Sens Critique). Encore une fois, un mois un peu décevant. Pour ce premier trimestre 2012 je n'ai toujours pas eu un seul vrai gros coup de coeur...


Les films vus : John Carter, Cloclo , Hunger Games, La Dame en noir, Bullhead , Mince Alors !, Young Adult, Perfect Sense, Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout.


Les films manqués (et pour lesquels je peux peut-être encore ratrapper le coup en avril) : 2 Days in New York, Les Adieux à la reine, Bellflower.



Le film du mois


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Synopsis : Malgré son enthousiasme, le Capitaine Pirate a beaucoup de mal à se faire passer pour une terreur des mers. Secondé par un équipage aussi peu doué que lui, le Capitaine rêve pourtant de battre ses rivaux, Black Bellamy et Liz Lafaucheuse, en remportant le prestigieux Prix du Pirate de l'Année.
Pour le Capitaine et son drôle d'équipage, c'est le début d'une incroyable odyssée qui, des rivages de Blood Island jusqu'aux rues embrumées de Londres, va les conduire d'épreuves en rencontres. S'ils vont faire équipe avec un jeune scientifique du nom de Charles Darwin, ils vont aussi devoir affronter mille dangers et tenter de survivre à la reine Victoria, qui voue une haine absolue aux pirates... En avant pour l'aventure !


Pirates rafle facilement la mise ce mois-ci. Un joli dessin animé signé par les studios anglais Aardman (Chicken Run, Wallace & Gromit, Souris City...) qui a tout ce qu'il faut pour plaire à toute la famille : action, humour, personnages nombreux et attachants, bande originale topissime...

 

Une comédie à voir et à revoir avec plaisir et qui fera sans doute partie de la course au meilleur film d'animation de l'année (attendons Rebelle tout de même).

 

Et pour une critique un peu plus complète, c'est par là : http://www.labobineselective.com/article-les-pirates-bons-a-rien-mauvais-en-tout-de-peter-lord-102586850.html



Le ratage du mois


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Troisième bilan de l'année et troisième comédie française comme plus beau ratage du mois. Soyons fiers de notre cinéma français !

 

Bon, avouons qu'elle sentait pas très bon la nouvelle comédie de Charlotte de Turckheim. C'est clairement le thème qui m'a convaincu de prendre mon ticket. Etant moi même ronde, je me suis dit que ce film était peut-être fait pour moi. Et bien non. Et je doute qu'il soit fait pour quelqu'un. J'ai parfois eu l'impression d'être devant un téléfilm passant sur TF1 pendant les vacances d'été mais, en fait, je me demande si ce n'est pas encore pire que ça.

 

Les multiples histoires plus prévisibles les unes que les autres, les personnages caricaturaux (le mari infidèle, le gentil médecin, l'artiste refoulée...), les éclats de rire qui sonnent si faux, les acteurs qui jouent mal (mention spécial au petit qui interprète Thomas) : un mélange parfait de défauts pour un film à éviter absolument. Merde alors !



Les autres films


C'est ce mois-ci que sortait sur les écrans français un des films que j'attendais le plus cette année, à savoir Hunger Games. Si vous lisez un peu mon blog vous avez sans doute vu que je l'ai d'abord jugé mauvais avant de retourner ma veste pour le qualifier de "divertissant". Je crois tout de même qu'il est préférable de lire les livres. Autre blockbuster, le John Carter de Disney, déjà annoncé comme plus gros bide de l'histoire d'Hollywood, ne mérite peut-être pas cet échec cuisant. C'est du déjà vu, oui, mais le film reste très regardable (et Taylor Kitsch n'est pas désagréable à regarder, ma foi). Young adult a été une vraie déception, malgré une Charlize Theron étonnante, le film ne décolle jamais et se révèle finalement très chiant. Le duo Reitman/Diablo Cody n'a pas fait de deuxième merveille (après Juno).

 

Revenons du côté des films produits en Europe avec les britanniques La Dame en noir et Perfect Sense. Le premier marque l'arrivée du Daniel Radcliffe post Harry Potter. Un joli film à l'ambiance gothique qui manque tout de même d'un chouia d'originalité pour réellement marquer. Le second m'a foutu un coup de déprime de quelques heures et reste dans son ensemble assez moyen. Dommage, le sujet promettait plus. Du côté belge j'ai été scotchée par la mise en scène de Bullhead mais beaucoup moins par l'histoire qu'on nous a raconté. Et enfin, revenons chez nous, en France, pour parler du Cloclo campé par Rénier, un biopic soigné et intéressant : à voir.



Côté casting


L’acteur/actrice du mois : Jérémie Rénier dans Cloclo (j'en ai oublié que c'était lui).


La révélation du mois : Matthias Schoenaerts dans Bullhead (un acteur à suivre de près).


La tête à claque du mois : Daniel Radcliffe dans La Dame en noir (Harry Potter qui joue un jeune homme veuf, j'ai un peu de mal).



Au programme d'avril


8 films au programme dont les reprises en 3D du Roi Lion et de Titanic, de la comédie française (encore) comme Radiostars et Sur la piste du marsupilami et d'autres choses encore...


See you next month !

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