Le quotidien d'Adam, 27 ans, bascule le jour où il est diagnostiqué d'un cancer. Il l'annonce alors à sa petite amie, son meilleur ami et sa mère qui, tous trois, vont réagir différemment à la nouvelle et conduire le jeune homme à s'interroger sur la manière dont il veut vivre cette épreuve.
Rire ou au moins sourire de la maladie, voilà un sujet à la mode ces derniers temps. Alors qu'Intouchables décroche le jackpot au Box Office France, 50/50 bénéficie d'une sortie plus anonyme. Film américain au look indé et au scénario faussement original, 50/50 ne fera pas autant de bruit, c'est sûr, et je dirais que c'est assez logique.
A première vue, c'est plutôt osé de faire de ce jeune garçon de 27 ans qui apprend qu'il a un cancer une comédie. Oui, mais juste à première vue. Le film ne m'a pas franchement fait sourire, je suis ressortie de la salle plus déprimée qu'apaisée malgré le ton comique qu'a voulu donner Levine à son long métrage.
On peut aussi parler du casting. Savoureux seconds rôles : Seth Rogen, relativement drôle, Bryce Dallas Howard, très bonne peste, comme d'hab, Anna Kendrick, bel espoir du ciné américain. Et le premier rôle : Joseph Gordon-Levitt. Non, je ne comprends toujours pas comment un acteur pareil peut autant séduire critiques et public. Je le trouve d'une extrême fadeur. Merci les seconds rôles.
50/50 n'est pas un mauvais film, je respecte la prise de risque mais elle est vite balayée pour revenir à une trame trop classique et prévisible. Le tout est amené par un acteur bien trop surestimé pour en faire un bon film. Une déception.