A tout juste quarante ans, Cal Weaver mène une vie de rêve - bonne situation, belle maison, enfants formidables et mariage parfait avec sa petite amie du lycée. Mais lorsqu’il apprend que sa femme, Emily, le trompe et demande le divorce, sa vie « parfaite » s’écroule. Pire, dans le monde des célibataires d’aujourd’hui, Cal, qui n’a plus dragué depuis des lustres, se révèle un modèle d’anti séduction. Passant désormais ses soirées à bouder tout seul au bar du coin, l’infortuné Cal est pris en main comme complice et protégé d’un séduisant trentenaire, Jacob Palmer.
Quoi ? Une énième comédie romantique américaine qui va nous faire perdre temps, argent et fierté ? Non. Car à y regarder de plus près, on reconnait les noms des réalisateurs du réussi et tout sauf conventionnel I love you Phillip Morris, sorti il y a un an chez nous. De quoi nous rassurer.
Pour nous emballer un peu plus, on jette un coup d'oeil au casting. Je passe sur Steve Carell dont je ne suis pas très fan pour m'attarder sur les noms de Julianne Moore, Ryan Gosling et Emma Stone. Là, c'est un signe, on n'hésite plus, on file au cinéma.
Une fois dans son siège on se dit que le film est quand même vraiment bien foutu. Les personnages ont tous leurs moments de loose et de gloire, les premiers comme les seconds rôles. On s'attache forcément plus ou moins à certains des personnages ce qui peut nous faire regretter parfois l'équilibre qu'ont voulu trouver les réalisateurs entre tout ce beau monde mais c'est un peu égoiste car soyons honnêtes, la réussite du film tient à ça.
En plus d'être terriblement bien écrit et bien ficelé, le film parvient à être à la fois drôle et émouvant. Je ne pensais pas écrire ça un jour mais oui, Steve Carell a réussi à me décrocher plusieurs sourires. Ryan Gosling est énervant de perfection, il prouve qu'il peut aussi nous faire rire. Et puis il y a Emma Stone, une actrice qui bouffe l'écran à chacune de ses apparitions. Drôle, belle et juste, elle est incontestablement la jeune actrice du moment.
Un film au casting impeccable qui jongle habilement entre rires et larmes (la scène où Julianne Moore appelle Steve Carell alors qu'il est dans le jardin est sublime) qui a seulement le défaut d'être un petit peu trop optimiste à mon goût mais là aussi je chipote : allez-y !
